Ma présence est un temps révélée par cette glace
Sans que je me sente néanmoins à ma place,
Je me sens mortifié par cette solitude
Piteusement devenue une vulgaire habitude.
Seul en quête d’un éventuel regard complice
Dont l’absence trahira mon propre supplice,
Dévoré par un mélange de visages éphémères,
Que l’habitude a rendu sombres et austères.
Une indicible volonté de s’échapper
Et s’envoler vers un semblant de liberté,
Retrouver l’insouciance de cette jeunesse
Sans pour autant quitter cette immortelle tristesse.
G.D