J’aurais tout essayé et on m’aura tout dit. Médecins, kinés, ostéopathe, aussi nombreux soient-ils, personne n’a été capable de réellement me dire ce que j’avais, et surtout quelle en était la cause. Rien à l’échographie non plus. Et pourtant ! Comme vous pouvez le voir sur la photo, la contracture se voit à l’œil nu, sous ma côte gauche (à droite sur la tof) il y a une partie surgonflée...
Alors, bien sûr, c’est horriblement chiant et ça risque encore de me tuer ma course à pied de ce weekend à Saint-Jean-de-Monts, bien sûr ça serait plus raisonnable de ne pas courir ce weekend, bien sûr, bien sûr…
Mais ça fait deux semaines que je me force à aller nager tout seul avec le public sur l’heure du midi pour essayer de retrouver mon petit niveau de natation de cet hiver, à l’époque où je nageais encore plus de 10 kms par semaine. C’est tout sauf facile de s’entraîner tout seul, c’est tellement plus agréable de partager les séances, c’est incomparable. Mais le triathlon c’est aussi de la motivation, de la volonté et un peu d’obstination alors j’y suis allé et je me suis fait mal. Se faire mal à l’entraînement permet normalement de se faire mal en course. Mais c’est une bonne douleur, celle qui fait que l’on peut se donner à fond.
L’année dernière j’ai pu le faire sur la manche de d3 à Angers avec mon ancien club, j’avais bien couru, c’était kiffant. Cette année, je suis beaucoup plus fort. N’allez pas y voir une quelconque prétention, chacun sait évaluer son niveau et ce serait mentir que de dire le contraire. En effet on ne peut pas passer des heures à s’entraîner sans avoir une idée de sa forme.
Et puis… c’est assez excitant - et c’est ce que j’aime aussi dans le sport - de se mesurer aux autres, la confrontation. Des fois quand tu cours tu as des comptes à rendre à la terre entière, tu as envie de prouver et de te prouver quelque chose, c’est ça qui est bon. Des choses à prouver et à me prouver j’en ai encore beaucoup.
Alors je ne sais pas si ce weekend je pourrai me donner à fond, mais en tout cas, j’ai fait tout ce qu’il fallait pour pouvoir le faire.