Mes chers compatriotes, mes chers lecteurs. Je suis venu vous dire que je vous avais compris. Si j’ai souhaité prendre la parole aujourd’hui, c’est pour vous assurer de ma compassion la plus totale. Je tiens à vous préciser que je mesure pleinement l’étendue de votre tristesse à l’idée de ne plus pouvoir me lire que très rarement via cet étalateur virtuel de vie réelle. En effet, je conçois très bien que l’idée de me voir disparaître peu à peu de la toile a dans un premier temps désenchanté votre vie virtuelle puis, progressivement, a fait perdre tout son sens à votre vie réelle. Je suis une vraie crise à moi tout seul, la crise avec un grand c, celle qui frappe lourdement la finance dans un premier temps puis, dans un second, se déchaîne sur une économie réelle enchaînée. Malgré tout cela, je ne changerai rien, je m’en fous de vous, si vous saviez... Je vous entends mais je ne vous considère pas, vous êtes la merde de ce monde, vous êtes l’inanité incarnée. Le seul qui ait une importance est américain, il m’a rendu visite alors que j’avais un tout petit remaniement à faire et m’a généreusement offert un joli vélo avec le drapeau français dessus, il y a même ma signature sur le cadre, la classe ultime dirais-je. Maintenant que les choses sont fixées, je vais vous parler de moi puisque, de toute façon, le sujet ici, c’est moi.

Depuis la dernière news j’ai participé à trois courses et ai ainsi - enfin ! – pu découvrir le monde du cyclisme, wouah - pour ne pas dire whaou! et vous faire subir un humour et une publicité intempestifs. Je n’ai pas pu écrire de news plus tôt, entre les cours, les révisions pour les partiels, les recherches de stage, les entretiens, les entraînements et les courses, l’emploi du temps est chargé – et il n’y a pas que l’emploi du temps qui est « chargé » d’ailleurs… Mais bon, ça, c’est un autre problème !

Plus sérieusement, enfin plus sportivement, j’ai adoré ces courses. Je ne pensais pas que les courses étaient à ce point tactiques, c’est vraiment stimulant ! Après trois courses je commence à « sentir la course » et repérer les bons coups pour partir dans la bonne échappée ! La semaine dernière j’étais dans la « bonne » mais ai plutôt mal géré la fin de course. J’ai vraiment les jambes pour faire de belles choses mais pour l’instant il me manque encore un peu de foncier pour tenir la distance. Mine de rien passer de 20 kilomètres sur un tri à 100 et près de 3h d’efforts sur une course de vélo, c’est quelque chose ! Par exemple dimanche derniers, pour les amateurs de chiffres : 106 kms de course avec beaucoup de vent, 18 tours, 38,7 km/h de moyenne, 176 puls de moyenne et 97 rpm de moyenne. En trois courses je sens que j’ai déjà bien progressé, j’espère pouvoir jouer la gagne d’ici quelques semaines, on verra !
Je suis ravi d’avoir trouvé un sport qui, d’une part est vraiment énorme et, en plus, me permet de consacrer un temps plus raisonnable à l’entraînement.

Si à cela pouvait s’ajouter des réponses positives à mes divers entretiens de stage cela serait parfait !

A bientôt !


PS : Pour continuer dans le second degré, nouveau texte dans "Pensées" !