Hello !
Comme prévu hier j’étais au départ de la Classique de l’Eure. Au programme il y avait 117 kilomètres en 9 boucles sur un circuit très très dur avec notamment deux côtes assez difficiles. La première bosse était longue avec des pourcentages variant de 3 à 6% et la seconde un peu plus courte mais beaucoup plus sèche avec des passages dans les virages à 11%. Le reste du temps n’était pas pour autant réservé à la récup puisque en haut des bosses on était sur un plateau en plein vent et dans les descentes ça roulait à bloc malgré une chaussée plutôt scabreuse !
Beaucoup beaucoup de monde au départ, tant du point de vue quantitatif que qualitatif – vocab footbalistique représente ! - puisqu’il y avait une grande majorité de 1ere et 2ème caté avec encore une fois de grosses écuries telles Veranda Rideau, Team Bonnat, ESEG Douai, Corbeil Essonnes, le CC Etupes, le CC Nogent sur Oise, Barentin, Evreux, Rouen etc. Autant dire que le début de la course était plutôt épique car avec plus de 100 coureurs morts de faim qui veulent être devant il faut s’accrocher…
Dans les deux premiers tours j’arrive à me placer relativement bien et je suis bien les accélérations mais je suis déjà bien au taquet, comme d’hab le palpitant a du mal à redescendre sous les 190 puls mais je m’accroche parce que je sais qu’une fois l’échappée partie ça ne roule pas moins fort certes, mais plus régulièrement… Le bon groupe part en haut de la bosse dans le second tour, je me trouve alors dans les dernières places du groupe après avoir fait un énorme effort pour suivre. A ce moment je suis tellement à bloc que je ne « sais plus où j’habite » comme on dit. Avec ce qu’il me reste de lucidité je me dis que je vais redescendre un peu dans le groupe pour ne pas être obligé de passer de relais. Je laisse alors trois mecs me passer mais là je me prends 10 mètres et derrière plus personne, le peloton était lâché. C’est le moment de se sortir les doigts du cul mais malheureusement seul contre le vent contre un groupe qui sent que c’est le moment de faire le trou c’est mission impossible. Et là, C’EST LE DRAME ! Je sais très bien que c’est fini, j’ai raté le bon coup… Merde !
Du coup je me retrouve dans le peloton derrière. Ca roule encore très fort et ça attaque de partout mais sans grand succès, c’est plus fatiguant que concluant… Au fil des tours la plupart des mecs abandonnent et je finis par en faire de même au bout de 92 kilomètres.
Au final je suis un peu déçu, c’est dommage que sur des courses comme ça la majorité des coureurs arrêtent parce qu’ils ne sont pas devant, 40 classés sur 100 partants c’est quand même dommage… Malgré tout c’était une bonne expérience et c’est en faisant des courses comme ça que l’on progresse ! A noter tout de même qu’en regardant mon cardio le soir j’ai vu que j’étais monté à 209 puls, preuve que je n’ai pas fait semblant de me faire mal à la gueu**… !
La semaine prochaine je fais une 3ème caté à côté de Lisieux, ça va me faire du bien même si aucune course n’est facile !
A bientôt !
PS : Une petite pensée pour mes anciens partenaires des Piranhas de Dieppe qui finissent 2ème par équipe sur le Grand Prix de Triathlon des Settons, la grande classe !