Hello !
Hier je courais à Lisieux, une troisième catégorie où 172 coureurs étaient sur la ligne de départ... Le parcours était vraiment dangereux : des petites routes en mauvais état dans Lisieux et de grandes artères sur le reste du parcours où il y avait beaucoup de circulations et, donc, souvent des voitures qui arrivaient en face… Lorsque l’on ajoute à cela un temps exécrable, cela donne un cocktail bien explosif.
« Explosif » n’est peut-être pas le terme le plus approprié en ce sens que, malgré la longue bosse à la sortie de Lisieux, la sélection ne se fait pas et le rythme est relativement peu soutenu par rapport à Petit Appeville la semaine dernière par exemple. A chaque fois qu’un groupe sort dans ou en haut de la bosse, je suis dedans. Néanmoins, rien à faire, ça ne roule pas et derrière, le peloton, bien aidé par un parcours très roulant, revient tout le temps… Décourageant. Ce n’est pas simple de courir sur une course où l’on sent qu’on a de la « marge ». En effet, d’un côté on devrait essayer de « faire la course » en s’échappant et, de l’autre, on a envie de garder des forces car dans un coin de la tête on se dit que les autres ne rouleront pas ! Mais bon, c’est ça qui est stimulant et excitant dans le vélo, chaque weekend il faut savoir bien courir en fonction de sa forme et du profil que prend la course.
Au niveau des sensations je n’ai jamais été « à la rupture » et dans le dernier tour, pour ne pas avoir de regrets comme au Neubourg, j’ai attaqué. J’ai réussi à rejoindre les deux fuyards partis quelques secondes plus tôt mais le peloton est revenu. Je suis alors ressorti avec un coureur de Chartres mais, là encore, le peloton est rentré. S’en est suivi un sprint où il fallait à la fois savoir – pouvoir ?! - débrancher le cerveau et avoir de la chance. Le mien est resté branché et la chance n’était pas spécialement avec moi puisque je prends un coureur « dans le pare-brise » à quelques mètres de la ligne et finis donc dans ce qu’il restait du peloton. Je ne connais pas ma place et les commissaires non plus puisqu’ils ont dû établir le classement au petit bonheur la chance… Et oui, dans le cyclisme amateur il n’y a pas – ou très peu – de contrôles anti-dopage et il n’y a pas non plus de vidéos pour voir les places en cas d’arrivée au sprint !
La semaine prochaine il y a de fortes chances pour que, cette fois, je sois plus d’une fois « à la rupture » puisque nous irons avec Jean-Mi et Sébastien au Trophée de la Manche à Yquelon, une première catégorie. D’ici là, j’espère réussir à aller rouler mercredi à Longchamp et laisser un peu le home trainer de côté !
Bonne semaine à vous !