29/07/2013

A vaincre sans péril, on triomphe sans gloire !

posté à 19h22

Hello !

Hier j’étais au départ de la Classique de l’Eure, une très belle course en première catégorie avec un parcours usant à souhait ! Cela faisait un petit bout de temps que je l’avais « cochée » celle là. En tant que pseudo grimpeur, si tu ne marches pas sur une course comme ça, tu peux retourner faire du tricycle en FSGT ou en 2ème caté.

A un peu plus d’une semaine de l’objectif j’étais plutôt confiant, j’avais la « bonne canne et je marchais comme un avion » sur l’anneau de Longchamp. Néanmoins, le dimanche matin venu, je ne donnais pas cher de ma peau. Et pour cause, après 15 jours de canicule à Paris – je considère que quand il fait plus de 30 degrés dans mon appartement au réveil, il n’est pas exagéré de parler de canicule… –, et par conséquent un gros déficit de sommeil, je me sentais vidé physiquement et psychologiquement.

Et il n’y a rien de plus frustrant que cette éternelle sensation de ne pas être à « fond ». Parfois, après de rudes semaines de boulot/vélo/sorties/pasbcp2dodo, j’ai l’impression d’être de retour en prépa et je me revois aller sur des triathlons avec 4 heures d’entraînement par semaine à tout casser. Du coup, j’en suis réduit à faire illusion sur les courses. Alors c’est sûr, sur les 80 premiers kilomètres, j’ai souvent des jambes de feu et je me sens capable de rivaliser avec n’importe qui, comme à Longchamp en somme ! Mais l’illusion ne dure qu’un temps et vu que je n’ai pas assez de kilomètres, si je ne suis pas au top de ma forme, je paie l’addition cash sur des courses avec un tel niveau ! Allez, rideau, on ferme monsieur Deschamps, vous repasserez quand vous aurez un peu de temps pour aller borner en semaine !

Alors in fine, peut-être pourrais-je me dire « C’est déjà super mon p’tit père d’avoir ce niveau là en travaillant et en t’entraînant avant ou après le travail, le tout en ayant une vie « normale » à côté », certes. Mais j’ai plutôt tendance à me dire que ce que je voudrais, c’est faire mal à la gue*** de tout le monde et aller jouer la gagne plutôt que d’être toujours en train de me dire « et si j’avais plus de kilomètres, et si je récupérais plus et si, et si, et si, et si…» merde quoi !

Dans le vélo, et a fortiori quand on commence à faire de vraies courses en 1ère caté - c'est-à-dire des courses où l'on ne se regarde pas la nouille et où la sélection se fait à la pédale -, l’esprit de compétition n’est pas toujours compatible avec une vie « normale ». Ou alors, il faut se contenter d’aller faire des courses en deuxième ou en troisième catégorie pour être content de gagner dans sa « catégorie » ce qui, pour moi, n’a aucun sens. Je ne fais pas du vélo pour gagner à tout prix, je ne fais pas du vélo pour aller gagner contre un mec comme moi qui enchaîne ses journées de boulot et qui va rouler après. Non, je fais du vélo pour le challenge, pour le défi, pour aller me mesurer à ce qui se fait de mieux quitte à en prendre pour mon grade, je fais du vélo pour repousser mes limites et me mesurer aux autres, je fais du vélo parce que j’aime ça.

Bref, vous l’aurez compris, le p’tit père n’a pas dit son dernier mot et tant que je n’aurai pas gagné au moins une première caté, je continuerai à aller jeter toutes mes forces dans la bataille, quitte à devoir jeter les armes avant la fin du combat. En attendant, bonnes vacances les amis, moi je pars en Grèce jeudi, sans vélo mais avec trois amis rigolos !

Guillaume

 


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