Je sais, je sais… Ca fait (trop) longtemps que je n’avais pas posté de news, veuillez m’en excuser ! Voici quelques « faits marquants » ayant jalonné ma petite vie de sportif du dimanche depuis l’Etape du Tour en juillet dernier…
Laissez-moi tout de même revenir sur ce moment de pur bonheur que j’ai connu sur la Classique de l’Eure, à S+1 après l’EDT. Chose rare, j’avais eu la chance de pouvoir enchaîner le Tour du Roumois et l’Etape du Tour en deux semaines, soit deux courses de + ou – 150 kilomètres. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que je l’ai senti très vite. J’avais des jambes de feu, j’étais facile en haut de la bosse et je voyais les élites tirer la langue, c’était jouissif… Bon, j’arrête de fanfaronner, j’ai fini par rater l’échappée… Je n’avais tellement pas l’habitude d’être aussi facile que j’ai grillé mes cartouches et je n’ai pas su rester bien au chaud pour sortir au bon moment. Bref, j’ai quand même pris du plaisir et je pense que si j’avais mieux couru, ce jour-là, j’aurais pu jouer la gagne sur une course en première catégorie. C’est aussi la preuve qu’il n’y a pas de secret, sur des courses avec un tel niveau c’est dur de performer sans faire au moins 400 bornes par semaine et des courses de plus de 130 kilomètres tous les weekends. Le vélo récompense les « bosseurs » ou en tout cas ceux qui ont le temps de s’entraîner comme des « pros », le talent ne suffit pas.
Au mois d’août, J’ai également eu la « chance » de pouvoir participer au « Grand Prix des Stars » à Montpinchon – si si, c’est bien le nom de la course et du village -, une de plus belles courses normandes en Elite Nationale. Sur cette course j’ai vraiment eu la sensation de toucher du doigt le très haut niveau, c’était impressionnant. Pas spécialement en forme, j’ai dû me contenter d’une place dans le peloton. Je suis ensuite parti une semaine dans les Pyrénées en famille et nous avons pu faire le tour des cols pyrénéens avec mon père : Portet d’Aspet, Tourmalet, Aspin, Peyresourde, Plateau de Beille soit autant de lieux mythiques qui ont marqué l’histoire du cyclisme, c’était grandiose. J’ai changé de braquet fin août avec une petite semaine entre amis au Cap-Ferret qui m’a permis de couper un peu et de recharger les batteries.
Depuis, j’ai repris un rythme « classique » avec un volume d’entraînement compris entre 4 et 8 heures par semaine, au mieux. C’est toujours un peu dur d’aller rouler à 6h30 avant d’aller au bureau mais j’essaie d’aller courir une fois 30 minutes par semaine pour varier un peu les « plaisirs » - si tant est que l’on puisse parler de plaisir pour des sorties de 45 minutes à se peler les miches sur l’anneau de Longchamp quand beaucoup sont encore au chaud sous leur couette… A court d’entraînement, j’ai tout de même participé aux Bosses du 13 à Marseille, au mois de septembre où je termine à une très bonne 15ème place après avoir sauté du groupe de contre à 50 kilomètres de la fin et en ayant terminé seul, un peu – voire beaucoup – à l’agonie et en me demandant pourquoi je faisais des trucs comme ça…
Ce weekend, j’ai participé aux 10 kilomètres d’Issy-les-Moulineaux. Après 5 ans d’absence des pelotons de course à pied, quel plaisir de retrouver ces sensations ! Je suis plutôt très content de ma « performance » qui, certes, n’est pas extraordinaire en soi mais prend toute sa valeur quand on y associe le peu de préparation avec lequel j’ai fait ça. 10,27 kilomètres, 35’44 et 193 puls de moyenne ! Je n’avais pas trop de repères et je n’ai pas beaucoup de vitesse car je ne fais presqu’aucun travail de fractionné mais le cœur a plutôt bien suivi et, in fine, je sors un temps inespéré !
A plus long terme, mon gros objectif de l’année 2015 sera l’Etape du Tour où je veux vraiment faire un top 10. Je sais que j’en suis capable et j’ai déjà des étoiles dans les yeux rien que d’y penser, ça serait grandiose. Bien évidemment, pour réussir à faire ça, il va falloir que je roule un maximum le weekend pour compenser mes semaines bien légères en termes d’heure de selle et que je sois en forme le jour J. Comptez-sur moi pour me donner les moyens d’y arriver, j'ai les crocs.
A très bientôt !
Guillaume